Mes références théoriques et pratiques

MES REFERENCES THEORIQUES

En psychothérapie relationnelle, en analyse des pratiques ou en supervision (individuelle ou collective), en situation de formation, je me réfère à trois références théoriques, à ce qu’elles m’ont apprises et à ce qu’elles m’ont permises de transformer chez moi pour être à votre écoute et vous aidez à cheminer. Bien qu’elles soient complémentaires, je les utilise simultanément ou isolément en fonction de votre demande, des thèmes ou des problématiques que vous souhaitez aborder.

LES HISTOIRES DE VIE :

C’est une approche utilisée dans diverses disciplines des sciences humaines et sociales.
Elle part du principe que :
Tout individu est capable de faire quelque chose de ce qu’on a fait de lui,
Tout sujet est capable de produire, analyser et présenter son histoire, et éventuellement, si tel est son choix, d’en modifier le cours.
Un travail en histoire de vie consiste, dans un premier temps, à retracer par écrit sa trajectoire de vie, de sa propre naissance à aujourd’hui. Écrire, c’est accroître la conscience de sa propre existence, c’est une façon de parler sans être interrompu et parfois, d’exprimer ce qui ne peut pas être oralisé dans un premier temps.
Une méthode précise balise ce travail qui se propose de mettre l’accent sur ce qui constitue notre identité et la façon dont elle s’est construite.

LES PRATIQUES SYSTEMIQUES :

Elles sont utilisées en thérapie individuelle, en thérapie de couple, en thérapie familiale et en analyse institutionnelle.
Elles permettent de repérer la façon dont la personne interagit de façon constante avec les différents groupes, appelés systèmes, dont elle fait partie (couple, fratrie, famille, amis, collègues, entreprise, associations, etc.). Le projecteur est braqué, non pas sur elle et sa difficulté propre, mais sur la façon dont fonctionne l’ensemble des membres du système. Il s’agit de repérer les façons d’être en relation qui mettent le système et elle-même en difficulté et qui les font souffrir.
C’est la possibilité aussi de repérer quelles peuvent être les fonctionnements vertueux et les personnes ressources pour remettre en mouvement ce qui s’est rigidifié, cristallisé, chronicisé, arrêté.
C’est une approche qui permet de travailler sur ce qui se répète parfois sur plusieurs générations, sur les loyautés visibles et invisibles qui nous lient parfois à ceux de notre entourage, à nos ancêtres, jusqu’à la paralysie de notre propre vie.
Elle met l’accent sur l’histoire familiale dont on est issu, sur la façon dont on s’y est construit, tout en continuant à y participer. Elle nous permet de remettre en mouvement des parties de soi qui restaient anesthésiées par des transmissions inconscientes de nos proches, de nos ancêtres, des places occupées et des scénarios de vie répétés, endossés, à notre insu.

LA PSYCHANALYSE :

Elle met davantage l’accent sur notre propre fonctionnement psychique et permet de découvrir ce qui s’y joue, consciemment ou inconsciemment. Elle permet de repérer comment on s’est construit en tant que sujet entre la présence de deux parents, de sa fratrie, de figures privilégiées, ou dans leur absence. Elle s’attache à repérer les phénomènes inconscients individuels qui nous définissent et qui dirigent la façon dont on se relationne aux autres, les choix que l’on fait dans sa vie. Elle participe à une meilleure connaissance de ce qui nous meut dans notre plus profonde intimité, de comment on est structuré par le langage que nous utilisons.
Tout ce qui n’est pas parlé n’est pas humanisé disait Françoise DOLTO. Ce qui nous différencie des animaux, c’est que nous sommes des êtres de langage dotés de la parole.
La psychanalyse s’attache à l’importance des mots et à la façon dont on les utilise, aux lapsus, aux actes manqués, aux rêves.

Ces repérages, ces découvertes vont permettre progressivement de réorienter nos positions de vie pour se désaliéner de mécanismes trop névrotiques ou infantiles et aller vers plus de conscience de soi, de ses propres actes et de liberté d’être.

Ces trois références théoriques prennent toute leur importance dans ma pratique, mais celle-ci se nourrit tout autant de mon expérience de vie, du travail personnel et approfondi que j’ai mené sur moi et de mon être profond.